Sekai No Yume
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 Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos.

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Célèsta L. Agnis
Komateuse
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Célèsta L. Agnis


Messages : 6
Date d'inscription : 12/01/2013
Localisation : Sûrement au centre pour jeunes...?

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Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos. Left_bar_bleue25/25Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos. Empty_bar_bleue  (25/25)
Aptitude/Pouvoir: Animatrice au centre pour enfants. Elle devra apprendre à supporter l'agitation des autres et à s'ouvrir plus à son prochain.

Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos. Empty
MessageSujet: Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos.   Démarrons notre quête, malgré le brouhaha et les coups bas... Un Arthur a rendre content ! - P.V Entari Amanos. EmptyDim 20 Jan - 22:30


Maudits marmots...



Le bruit de l'eau s'agitant à ses mouvements était un son presque divin, aux oreilles de l'humaine. Elle était arrivée la veille à peine, mais toute la nuit déjà elle avait rêver du bain qu'elle pourrait prendre le lendemain. Miiko, l'hitsuji qui l'avait accueillie, lui avait donner de bon coeur d'anciens vêtements à elle qu'elle ne portait plus, alors elle ne s'inquiétait de rien concernant sa sortie du bain. C'était une montagne de robes et autres que lui avait céder la demoiselle a cornes, et ce n'était pas encore fini car, passionnée par la couture, la demoiselle du monde inconnue s'attelait à coudre encore beaucoup d'autres vêtements à Célèsta. Elle avait eu l'impression, à la nuit tombée, en discutant avec elle, qu'elle la voyait un peu comme un modèle, quelqu'un qui porterait ses tenues sans se plaindre. La donzelle, qui n'avait rien à redire à son hôte, laissait faire celle-ci sans le moindre problème. Après tout, ce n'était pas désagréable de voir de petites étoiles dans les yeux de Miiko, lorsqu'elle jetait des regards vifs sur elle. Elle se laissa tombée légèrement sous l'eau, ses oreilles profitant du son paisible qui régnait à l'intérieur même du liquide qui l'entourait. Ne dépassait que son visage, profitant de l'air chaud de la salle de bain, et ses mains posées sur les rebords de la baignoire étrange. En effet, la baignoire dans laquelle Célèsta prenait son bain était impressionnante. C'était, aussi simplement que cela, un trou cubique dans le sol, dans lequel tombait l'eau du bain lorsque l'on actionnait une toute petite manette suspendue au plafond. Celle-ci faisait se pencher une sorte de seau, énorme, duquel se déversait alors l'eau. C'était mystérieux, traditionnel et attirant.

Ses longs cheveux blancs ondulaient dans l'eau alors qu'elle songeait un peu aux souvenirs dont elle se rappelait : La fumée noire au dessus des bâtiments, les voitures se pressant sur les routes aussi bien au petit matin qu'en pleine nuit. Le monde d'où elle venait n'était pas vraiment agréable, mais une certaine envie d'y retourner lui saisissait le coeur. Ce que sa mère devait être inquiète... Après tout, elle était partie après... après... Après quoi, déjà ? Elle s'extirpa de l'eau, attrapant une longue serviette qu'elle noua autour de sa poitrine d'un geste de main. Ses cheveux lui collaient au dos, mais elle s'en fichait éperdument. Elle se souvenait juste qu'elle avait oublier quelque chose de terriblement important. Qu'elle était partie à une moment où elle aurait du rester. Elle vint s'asseoir sur un petit tabouret de bois, en face d'une vitre de verre contre un mur, et baissa la tête. Malgré ce qu'avait dit Miiko, rien ne lui revenait vraiment. Malgré le temps qui passait, malgré les heures qui lui semblaient une éternité, elle ne se souvenait absolument pas de la raison de son départ. L'hitsuji lui avait dit que les gens qui se retrouvaient ici étaient dans le comas dans leur monde. Mais quelle pouvait être la raison de son "comas" ? Et quand cela s'était-il produit ? Sa tête se mise à tourner et en voulant se redresser elle vacilla et s'effondra au sol. Le choc avec celui-ci fut violent. Elle n'avait pas l'impression qu'il lui était possible de se souvenir... Le bruit sourd de sa chute avait alerter Miiko qui entra dans la salle de bain en courant, venant attraper l'humaine dont elle posa la tête sur ses cuisses en lui tapotant les joues. Célèsta ouvrit autant qu'elle le pouvait ses yeux, malgré que dans sa situation son maximum soit bien peu.

- Célèsta, Célèsta ! Tu vas bien ?!, demandait l'hitsuji de sa voix paniquée.
- Oui Miiko. Juste un vertige, pardonne-moi.

Les yeux de l'hôte se remplirent de larmes et celles-ci vinrent couler le long de ses joues. De gros sanglots la secouait, si bien que jusqu'à l'humaine sentit sa tristesse. Elle se redressa, s'assit au sol et passa ses bras au cou de Miiko pour l'étreindre gentiment. Les cornes de l'hitsuji vinrent se poser contre son cou avec une rapidité qui la blessa presque. En le remarquant, l'étrange demoiselle se recula et toutes deux se regardèrent un long moment avant de rire de concert. Célèsta se demande alors, au milieu de la joie dont l'entourait son amie, si elle s'était déjà sentie plus heureuse. C'était étrange, ce sentiment qui enveloppait son coeur dans un manteau de chaleur. Ce sentiment, elle le connaissait, mais elle était certaine de l'avoir oublié à un moment. A la perte de son ami... A la perte d'Orlain... Ce sentiment, elle en était désormais certaine, c'était le bonheur. Elle se releva, en aidant d'une main l'hitsuji. Celle-ci sortit de la salle de bain et en revint quelques instants après, avec son habituel sourire sur les lèvres, les bras chargés de vêtements.

- Tiens, tiens, ce sont tes affaires d'aujourd'hui ! Mets-moi vite ça sur ton dos avant que tu n'attrapes froid, mademoiselle la tête en l'air !

Elle fila aussitôt, et Célèsta soupira. C'était agréable, tout de même, de rire un peu de temps à autres, du moment que ça n'était pas perpétuel et que ça ne la dérangeait pas pendant ses activités favorites : lire, se balader, dessiner... Elle laissa tomber la serviette et posa les affaires au sol à un endroit sec pour s'approcher à nouveau du miroir. Sa main se posa sur le point de départ de sa cicatrise et la suivit, alors que ses yeux la fixait encore tant de tristesse et d'horreur. C'était douloureux, de voir son corps ainsi abîmé. Et tout ça sans que personne ne l'apprenne. Elle se souvenait encore de la maladresse de son beau père et de sa réaction devant la tâche de sang qui avait teintée le haut de l'adolescente à cette époque. Il avait un peu écarquillé les yeux et l'avait poussée loin des regards pour lui dire d'aller se changer de haut. La demoiselle n'avait pas protester et avait filer, de peur qu'il ne leva la main sur elle. Finalement, pour laisser dans les yeux de sa mère les étoiles qui s'y étaient nichées, elle n'avait jamais rien dit. C'aurait certainement été plus malin d'en parler, mais elle avait préférer se taire. Elle se laissa tomber sur le tabouret en bois devant le miroir. Elle devait se préparer, ne pas baisser la tête, rester raisonnée...! Elle se releva, attrapa les vêtements au sol et secoua sa tête. Ses longs cheveux blancs roulèrent dans l'air, se déchargeant de lourdes gouttes d'eau qui furent expulsées au loin.

Elle hissa les vêtements à hauteur de sa poitrine et les fixa. D'anciens vêtements de Miiko ? Ou alors des vêtements qu'elle avait fait pour elle ? Nan, d'anciens vêtements. Elle n'aurait pas eu le temps, en une soirée, de faire tout ceci. Elle les enfila, avec attention pour ne pas les abîmés. Finalement, son regard se porta encore sur le miroir et elle ouvrit de grands yeux. Mettre les vêtements un à un, ce n'était pas vraiment un problème, mais voir le résultat aussi brusquement, ça faisait quelque chose ! Mais... Mais...! Elle se sentit défaillir. Même si elle n'avait pas de style particulier de vêtements, elle n'accepterait jamais de sortir ainsi vêtue ! Une robe complexe, centrée, d'un blanc léger et un peu violacé, qui s'arrêtait peu avant ses genoux. Au niveau de son cou, un léger noeud violet passant au dessus d'un cercle de dentelles. Ses manches étaient presque inexistantes, et pourtant elle était simplement courtes, finies par des voilages de dentelles. Couvrant ses jambes, des bas simples et noirs montaient jusqu'à ses cuisses, tenant grâce à une bande élastique. En décoration sur ceux-ci se trouvaient de tout petits noeuds noirs sans dépassants. La demoiselle se regarda encore quelques instants, le souffle coupé, et s'empressa de sortir de la salle de bain en courant. Elle glissa dans le couloir dans sa rapidité et se redressa en moulinant vaguement des bras, finissant pas plaquer une main contre le bas de sa robe pour que rien ne soit visible, même si elle était seule dans le couloir. A toute allure, sans toutefois courir, elle gagna le salon et, les joues rouges accompagnant son visage tentant de rester impassible, s'adressa à Miiko.

- M-Miiko, je te demande une explication...!

L'hitsuji se leva de son coussin vaguement vert, sur le sol, et se jeta au cou de l'humaine en riant. Elle semblait si heureuse que Célèsta ne pu s'empêcher de passer ses bras autour d'elle en soupirant doucement. Miiko se recula ensemble, sans défaire ses mains aux épaules de l'humaine et la contempla.

- Oh Célèsta, oh mais Célèsta, regarde-toi ! Regarde-toi comme cette robe te va bien ! Tu es tout simplement ravissante dedans !, fit l'hitsuji en s'emportant en encore bien d'autres compliments.

Célèsta, elle, se sentait mal à l'aise. Ravissante, elle ne se jugeait pas comme ça. Elle était... si peu couverte... Et dehors il faisait si froid ! Ce n'était décidément pas une bonne idée. Elle interrompit l'étrange demoiselle dans ses louanges et lui demande une autre tenue. L’interpellée sembla alors bien triste. Elle baissa la tête, ses cheveux voilant légèrement son visage. Ses yeux s'assombrirent soudain et sa voix sembla mélancolique. Une partie inconnue de son caractère ? Célèsta en eu la chair de poule. Après tout elle ne connaissait pas suffisamment la donzelle pour pouvoir dire qu'elle était inoffensive.

- Célèsta, tu sais, je ne te comprends pas...
- Pardon, Miiko ?
- Tu es sublime. Je veux dire, vraiment. Tu as des courbes envoûtantes, des cils si longs qu'ils adoucissent tout regard presque perpétuellement détaché... Pourquoi ne veux-tu pas mettre en avant le charme que tu as...?

Célèsta baissa la tête à son tour. Ses yeux se vidèrent, quittant le peu d'éclat qu'ils possédaient. Devait-elle vraiment répondre ? Son coeur se serra dans sa poitrine. Elle se courba légèrement, ôtant d'un geste presque nerveux les mains de l'hitsuji de ses épaules.

- J'ai l'habitude d'être comme ça, c'est tout. Je ne cherche pas à plaire...

Le silence se fit, et il demeura pendant encore plusieurs minutes. Miiko finit par s'en aller, apporter d'autres vêtements à Célèsta et s'éclipser. L'humaine se changea mais, au rappel du regard dévasté de son hôte, elle glissa dans son sac les vêtements qu'elle avait portés en premiers. Le sac fut assez lourd, à cause de cela, mais elle n'y prêta pas attention. Les vêtements qu'elle portait étaient largement plus agréables. Un jean slim bleu foncé, un haut à manches mi-longues décoré d'un motif floral et au-dessus de celui-ci un gilet d'un gris sobre. Elle glissa ses pieds dans des bottines, s'enfouit dans un manteau longue noir et enroula autour de son cou une grande écharpe grise. Finalement, elle salua vaguement Miiko, ne souhaitant pas tomber plus en rivalité avec elle, et quitta la maison. La veille, lors d'une conversation, l'hitsuji avait donné à l'humaine un plan qui la guiderait jusqu'au centre pour jeunes. Seulement, même avec une carte Célèsta était capable de s'égarer. La neige tombait à une vitesse qu'elle n'avait jamais vu nul part, et bientôt, en fondant, la neige ne laissa qu'un bout de papier trempé entre les doigts de la jeune demoiselle perdue. Elle décida d'arrêter le premier passant qu'elle croisa, pour lui demander son chemin. Celui-ci avait le visage complètement couvert d'une capuche, peut-être par peur d'être couvert de flocons de neiges, et lui répondit assez vaguement. Quel manque de bonne humeur... Elle se laissa marcher, encore un peu, les pieds foulant de son pas lent et peu enthousiaste la neige qui craquait ainsi. C'était tellement agréable, ce son de brisure qui donnait l'impression de marcher sur des nuages. Quelques fois, elle manquait de glisser, moulinait des bras dans un sens ou dans l'autre, et se redressait avec une chance incroyable. Elle suivit ensuite les instructions du mieux qu'elle pouvait, et fini par, après un bon quart d'heure de marche, arriver à destination.

Le lieu était assez grand, mais surtout bondé d'enfants. Célèsta se sentit mal après quelques minutes à peine. Il y avait tellement de bruit, d'agitation... Les bambins couraient de droite à gauche, comme si leurs poumons ne se vidaient jamais. Elle fila à l'accueil, pour demander quelques renseignements, et débuta son travail sur les chapeaux de roues. Il lui fallut occuper des enfants, jouer avec des adolescents, certains étant à peine plus jeunes qu'elle. Les heures passèrent, passèrent, dans un brouhaha peu supportable pour l'humaine. Les enfants avaient des cornes sur la tête, certains accrochaient ses mains avec et d'autres en lui faisant la bise manquaient de lui donner des bosses. Parmi les enfants, il y en avait un qui n'avait pas de cornes. Sa tête était tout ce qu'il y avait de plus normal. Oui, mais pas de plus normal pour ce monde-là. Célèsta, en le remarquant, vint s'empresser d'aller vers lui pour l'attraper et le soulever, le portant à bras. Il ouvrit de grands yeux en remarquant son point commun avec la demoiselle puis lui sourit d'un sourire tendre et attaché. Ce sourire, elle n'y résista pas, et lui sourit en retour du plus beau sourire qu'elle puisse faire. Les autres animateurs la regardaient comme une sorte d'animal blessé, ou quelque chose de la même espèce, et le fait qu'elle soit accompagnée d'un petit comme elle attirait encore d'avantage l'attention. Les deux étrangers se posèrent au sol, dans un coin, et jouèrent des heures durant, malgré l'habituelle distance que Célèsta accordait aux autres mais dont elle épargnait son protégé. Finalement, à l'heure du goûté, après des heures de bonne mais discrète rigolade, le petit garçon, dans la bousculade d'un autre, renversa son jus d'un fruit inconnu sur la demoiselle. Elle en resta ébaubie, regardant la large tâche rouge s'élargir sur le tissu peu à peu, s'y étalant. Son pantalon, moucheté de gouttes, traversait le même affront. Elle se leva, venant caresser d'une main les cheveux de son protégé qui se vidait de ses larmes. Suite à cela, elle s'accroupit devant lui et lui sourit gentiment.

- Aller, aller, calme-toi donc. Tu sais quoi ? Je vais te faire un tour de magie. Attends-moi ici, veux-tu, je reviens dans un instant ! Tu verras, je suis magicienne.

Elle saisit son sac en partant. Le centre était assez spacieux, voir très spacieux. Célèsta cru presque qu'elle allait s'y perdre. Elle demanda s'il était possible d'avoir non plus, dans les environs, une pièce où elle pourrait se changer. Les hitsuji qui lui répondirent rirent à son approche, la voyant dégoulinant de jus de fruit. La donzelle se redressa, avançant sa poitrine en se tenant bien droite. Elle les regarda avec suffisance, dédain, et s'en alla à la pièce que l'on lui avait indiquée. Une fois là-bas, sans s'être perdue bien heureusement, elle se changea rapidement, enfilant les vêtements que lui avait donner Miiko. Même après s'être habiller, elle enfouit sa main dans son sac, en sortant deux chouchous violets. Pour pouvoir jouer avec Arthur, le petit, elle devait être libre de ses mouvements. Or, ses cheveux l'agaçaient parfois. Elle regroupa sa masse de cheveux, les brossant vaguement d'une main, pour les attacher en deux couettes agréables. Tout le long de sa coiffure, elle chantonna, doucement, l'Ave Maria qu'elle connaissait de longue date. Sa voix se perdait en écho dans la salle vide, qui semblait être une salle où les plus jeunes faisaient la sieste, et portait encore un peu plus loin de celle-ci les notes qui sortaient d'entre ses lèvres. Un son doux, mélancolique, dévoué, venant d'elle. Un bruit soudain se fit entendre à la porte qui s'ouvrit soudainement. Les affaires de la demoiselle étaient déjà rangées dans son sac, c'était au moins ça. Mal attachés, ses cheveux se dénouèrent et vinrent glisser en de larges vagues rejoignant son dos. Les chouchous, eux, vinrent se poser sur le sol. Ses fins yeux violets s'ouvrirent en grands, se dévoilant de larges et claires perles violettes, alors qu'ils se posaient sur une silhouette masculine...

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